Connu pour ses positions en matière de libertés numériques, le parti pirate allemand a obtenu 9% des voix lors des élections régionales à Berlin. Le “Parti pirate”, pour ses positions en matière de libertés numériques, a fait sensation dimanche à Berlin en réussissant pour la première fois à entrer dans un parlement régional allemand. Ce petit parti originaire de Scandinavie, au logo à voile noire sur fond blanc, se bat pour la démocratie directe sur internet, la transparence, la laïcité, l'égalité des droits, attirant des jeunes diplômés et le vote protestataire. Créé en 2006 en Allemagne, il se présentait pour la première fois à Berlin. Les Pirates ont obtenu près de 9% des voix, alors que les libéraux du FDP, membre de la coalition gouvernementale de la chancelière Angela Merkel, ont été éjectés du parlement régional avec seulement 2% des suffrages. Il en faut au moins 5% pour avoir des députés. En France, le Parti Pirate a l'intention de défendre ses idées dans le cadre des élections de 2012. Il a récemment perdu son leader, Paul da Silva, qui a démissionné de la tête du parti en mai dernier. Et pendant ce temps, un bruit court sur les forums sociaux, dans les réseaux tunisiens, autour du refus de visa du Parti Pirate Tunisien, (PPT).