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La réponse de Poutine à l'offre de paix africaine : il choisit sa fin funeste en "palestinisant" l'Ukraine
Publié dans Tunisie Numérique le 16 - 06 - 2023

Des référendums – bidons – dans les quatre régions (Donetsk, Louhansk, une partie de Kherson et Zaporijia) qu'il a arrachées à l'Ukraine en septembre 2022, et maintenant des élections locales – tout aussi factices – le même jour que le scrutin législatif partiel en Russie, c'est la dernière lubie de Vladimir Poutine. Des représentants dans les assemblées régionales et les conseils municipaux des régions ukrainiennes annexées, c'est tout ce que le maître du Kremlin a à offrir à ses nationalistes, terrifiés par sa dernière sortie sur la faiblesse structurelle de l'armée et l'impréparation de l'invasion de l'Ukraine…
Chronique d'un crash annoncé
Des élections dans des morceaux de territoire en guerre et qui resteront une bombe à retardement, c'est la dernière folie signée par Moscou dans un conflit qui va d'un non-sens à un autre. Encore plus saugrenu : la Commission électorale russe – évidemment téléguidée par le Kremlin, comme tout le reste – a fait cette annonce à quelques jours de la visite de 4 chefs d'Etats africains à Kiev et à Moscou pour parler paix. "Palestiniser" encore un peu plus son voisin, une étrange façon pour Poutine de recevoir les émissaires de 7 pays africains.
Le rêve absolu du maître du Kremlin serait de conserver ce qu'il a sous la main, près de 17% du territoire ukrainien en intégrant la Crimée, qu'il a conquise en 2014. Mais ça restera un rêve, un voeu pieux. De toute évidence la dynamique est du côté de l'adversaire, avec une contre-offensive qui avance "difficilement" mais sûrement, jusqu'à 100 kilomètres carrés récupérés en quelques jours. Pour quelle raison l'armée ukrainienne s'arrêterait maintenant ?
Poutine s'est plaint dans sa dernière sortie du sous-équipement de son armée en armement de dernière génération, notamment les drones. Il est vrai que ce n'est pas avec les drones iraniens qu'il malmènera la défense aérienne ukrainienne. Mais ce que Moscou n'a pas eu jusqu'ici il ne l'aura plus, vu que ses fournisseurs en équipements modernes ont fermé le robinet, alors que Kiev en reçoit quotidiennement.
Jusqu'en 2020 la France et une kyrielle de pays européens continuaient à livrer à la Russie des équipements militaires en dépit de l'embargo consécutif à l'annexion de la Crimée. Mais c'est terminé. Et Moscou ne pourra même pas compter sur son alliée, la deuxième puissance militaire du monde, la Chine. Autant dire que ça sent le roussi du côté du Kremlin.
Le scénario soudanais guette…
Si la Russie allait bien les mercenaires du groupe Wagner ne s'en désolidariseraient pas au point de refuser de continuer à collaborer avec l'armée, obligeant Moscou à signer un contrat avec les sanguinaires tchétchènes de Ramzan Kadyrov. Evguéni Prigojine et les siens avaient accouru tels des requins flairant du sang et se préparaient à dépecer l'Ukraine. Les choses ont mal tourné pour eux. Il n'y a aucun pays digne de ce nom où on voit une armée régulière pactiser de la sorte avec des groupes paramilitaires. Il faut voir l'état dans lequel est le Soudan pour comprendre les périlleuses implications d'une telle aventure.
Si la Russie allait bien, si son artillerie était ce que Poutine vantait les chars lourds, les missiles, les systèmes anti-missiles et les cargaisons de munitions occidentaux ne fileraient pas sous le nez de l'armée russe pour atterrir tranquillement en Ukraine…
Il ne faut pas se fier aux armes nucléaires tactiques qu'il aurait commencé à installer chez son vassal, la Biélorussie. Poutine sait que le premier tir, même si c'est une "bombette", déclencherait automatiquement la destruction de tout ce qu'il a planqué, et ses bunkers antiatomiques n'y changeraient rien. Donc l'arsenal nucléaire de Poutine – et encore il faut voir dans quel état de conservation il est – restera ce qu'il est : Des armes de dissuasion…
La Russie n'est assise sur rien à part les rêves mégalomaniaques de son chef et des capacités de destruction nucléaire dont elle ne peut même pas se servir, parce que l'apocalypse la pulvériserait d'abord avant de frapper le monde. On en est là. Poutine le sait pertinemment mais ne s'est pas résolu à faire la seule sensée qui lui reste encore à faire : Quitter l'Ukraine. Il ne peut pas parce que les nationalistes qui le talonnent le dévoreraient aussitôt, s'il n'est pas livré à la Cour pénale internationale. Donc dans tous les cas la fin du maître du Kremlin sera funeste. Il en a lui-même décidé ainsi le 24 février 2022.

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