Alors que l'adoption des cryptomonnaies en Afrique progresse, la Tunisie fait face à un retard notable dans ce domaine, mettant en évidence des défis et des obstacles à surmonter. Contrairement à certaines régions du continent, l'Afrique du Nord, dont fait partie la Tunisie, a vu une adoption relativement faible des cryptomonnaies. La Situation de l'Adoption en Afrique du Nord En comparaison avec d'autres pays africains, la Tunisie, tout comme ses voisins maghrébins, affiche un taux d'adoption des cryptomonnaies relativement faible. Les données montrent que le Maroc est en tête de la région avec un taux d'adoption de 5,43 %, suivi par l'Egypte (2,74 %), l'Algérie (0,82 %), et la Tunisie (0,60 %). En totalisant ces chiffres, l'Afrique du Nord enregistre un taux d'adoption global d'environ 10,0 %, bien en deçà de la moyenne africaine. Le Maroc en avance Le Maroc retient particulièrement l'attention en raison de son classement élevé en matière d'adoption de cryptomonnaies, malgré leur interdiction. Le pays reste parmi les 20 premiers pays en termes d'adoption de cryptomonnaies au niveau mondial. Cette résilience est d'autant plus remarquable étant donné les conditions difficiles du marché marocain des cryptomonnaies. Le Maroc revendique également la valeur de transaction crypto la plus élevée parmi les pays du Maghreb, dépassant l'Egypte, l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Même si les cryptomonnaies sont interdites au Maroc depuis 2017, environ 4,9 % de la population marocaine détenait une forme de cryptomonnaie en 2022. La banque centrale du Maroc a annoncé des efforts en cours pour élaborer une réglementation des cryptomonnaies, bien que cela n'ait pas encore été concrétisé. La Situation en Tunisie La Tunisie, malgré son potentiel, est en retard par rapport à d'autres pays africains en matière d'adoption des cryptomonnaies. Ce retard peut s'expliquer par plusieurs facteurs, notamment des réglementations restrictives et une faible sensibilisation du public. Les cryptomonnaies restent strictement interdites en Tunisie, ce qui a dissuadé de nombreux citoyens d'explorer cet univers financier en constante évolution. Alors que le monde entier s'adapte à l'ère des actifs numériques, la Tunisie risque de rater des opportunités importantes en matière d'investissements, d'innovation technologique et de croissance économique. De plus, la région du Maghreb est à la traîne par rapport à d'autres régions du continent en termes d'adoption des cryptomonnaies. Bien que la Tunisie soit en retard dans l'adoption des cryptomonnaies, des signes positifs émergent. La banque centrale a exprimé son intention de mettre en place une réglementation des cryptomonnaies, ce qui pourrait contribuer à créer un environnement plus favorable à l'adoption. De plus, l'intérêt croissant des investisseurs et de la jeunesse tunisienne pour les cryptomonnaies suggère que des changements pourraient être en cours. La Tunisie est confrontée à un retard significatif dans l'adoption des cryptomonnaies, en contraste avec la dynamique positive observée ailleurs en Afrique. Les obstacles réglementaires et le manque de sensibilisation du public ont contribué à ce retard. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!