Des centaines des citoyens ont forcé, hier, mardi 17 janvier 2012, dans l'après-midi, la porte du délégué de Oueslatia, une ville du centre de la Tunisie située à 40 kilomètres à l'ouest de Kairouan. Ils ont contraint le responsable à quitter son bureau, selon des sources de TunisieNumérique. Les manifestants ont violemment agressé le délégué au point de déchirer ses habits. Ils ont volé son téléphone portable et des affaires personnelles. Souffrant de blessures graves, le délégué a été transporté d'urgence à l'hôpital des Aghalbites à Kairouan. Après avoir repris conscience, il a déclaré que l'agression a faillit lui coûter la vie puisque même les militaires ont difficilement réussi à le protéger vu le nombre d'assaillants. Un habitant de Oueslatia a déclaré qu'un groupe de chômeurs, de diplômés de l'enseignement supérieur ainsi que des habitants de la région ont chassé par force le fonctionnaire : « ce délégué n'a rien apporté à la région, c'est un ex-rcidiste (ancien parti de Ben Ali). Il ne nous a jamais reçu dans son bureau ni pris en considération nos demandes ».