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USA : Meta capitule face à Trump et fait sauter tous les verrous, les réseaux sociaux deviennent une jungle
Publié dans Tunisie Numérique le 07 - 01 - 2025

L'Amérique de Donald Trump, comme le veut le républicain, comme il l'a théorisée durant sa campagne électorale et comme il l'avait pilotée durant son premier mandat. Un pays où toutes les horreurs langagières ou presque ont droit de cité. Trump avait quitté Twitter parce qu'il se sentait corseté par la chape de plomb sur les contre-vérités qu'il débitait à longueur de journée. Il a créé son propre réseau social, «Truth», pour s'exprimer à sa guise. La première chose qu'a faite son ami Elon Musk après le rachat de Twitter c'est de faire sauter tous les verrous sur la parole libre, même si c'est pour désinformer. D'ailleurs l'homme le plus riche du monde joue aussi à ce jeu-là. Les républicains ont fini par avoir la peau de l'Agence de lutte contre la désinformation, trop sévère à leur goût. Musk & Compagnie viennent de faire tomber la forteresse Facebook.
Quand X (ex-Twitter) a mué pour se conformer aux vues du fantasque et dangereux promoteur de l'internationale de l'extrême droite Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, a tenu. Il a maintenu son dispositif de fact-checking pour traquer et pourfendre la tonne de mensonges qui pullulent sur la toile. Et ma foi c'est très utile, surtout dans un pays comme les USA où prospère un animal politique de la trempe de Trump. Tout ça c'est terminé, au nom de la "liberté d'expression". Les conservateurs américains ont fini par tuer la politique de modération des contenus dans le plus grand réseau social de la planète.
Ce tournant terriblement inquiétant a été annoncé ce mardi 7 janvier par le fondateur et patron de Facebook, Mark Zuckerberg. "Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les Etats-Unis", a dit Zuckerberg dans un post sur les réseaux sociaux. "Les vérificateurs ont été trop orientés politiquement et ont plus participé à réduire la confiance qu'ils ne l'ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis", argue-t-il.
Zuckerberg va faire du Musk et ne s'en cache même pas. Il a cédé après une campagne musclée des républicains et du fondateur de Tesla contre les programmes de fact-checking, assimilés à de la censure. "Les récentes élections semblent être un point de bascule culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d'expression", se défend le patron de Meta. Ce n'est pas tout, son groupe devrait également lâcher du lest – "simplifier" ose dire Zuckerberg – sur les règles autour des contenus sur toutes les plateformes. "Mettre fin à un certain nombre de limites concernant des sujets, tels que l'immigration et le genre, qui ne sont plus dans les discours dominants", assume le PDG de Meta.
C'est le président américain qui sera content, lui qui a promis l'enfer aux LGBT+ dès le premier jour de son mandat, ce 20 janvier. Ce n'est pas le premier signe de capitulation de Zuckerberg face à Trump, on peut évoquer le don d'un million de dollars pour financer les cérémonies d'inauguration du mandat. C'est l'épilogue d'un déluge d'attaques contre Meta ces dernières années, accusant ses réseaux sociaux de servir la soupe aux idées progressistes.
Rappelons que Trump avait été suspendu de Facebook après l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, mais son compte avait été réouvert début 2023. Rappelons également que Zuckerberg a dîné en novembre dernier avec le président élu dans sa résidence de Mar-a-Lago (Floride). Par ailleurs pour donner des gages au camp des conservateurs Meta a nommé un proche de Trump, Joel Kaplan, à la Direction des affaires publiques, en remplacement de l'ancien Premier ministre britannique adjoint, Nick Clegg, démissionnaire...
"Trop de contenus sans danger ont été censurés, trop de personnes ont été enfermées injustement dans 'la prison de Facebook'", a asséné Kaplan dans un communiqué, martelant que la politique de la société était allée "trop loin". On sait ce qu'il en a fait. Autre fleur faite aux républicains : la désignation du patron de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Dana White, ami de Trump, au Conseil d'administration de Meta. Ce n'est pas tout, Meta projette de délocaliser ses équipes "confiance et sécurité" de la Californie, une terre de progressistes, pour atterrir au Texas, un Etat très conservateur. "Cela nous aidera à renforcer la confiance nécessaire pour faire le travail en ayant moins d'inquiétude quant aux partis pris présents parmi nos équipes", tente de justifier Zuckerberg.
Enfin un autre totem, adopté depuis 2021, va sauter : la limitation des contenus politiques sur les plateformes. Ce sera presque roue libre sur Facebook, Instagram ou Threads. Pour faire simple : Zuckerberg a cédé sur toute la ligne, il a capitulé totalement. Son honneur ne sera pas sauf mais ici ces considérations n'ont que peu de consistance, ce qui compte c'est la survie dans la mare aux requins, par tous les moyens.

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