TUNIS (TAP)- Le réexamen de la stratégie d'intégration du genre dans les programmes sectoriels à la lumière des mutations sociales est le thème d'un atelier organisé, mercredi, par le ministère des Affaires de la femme, au siège du CREDIF (Centre de recherches, d'études, de documentation et d'information sur la femme). Il s'agit, également, de réfléchir sur les moyens de renforcer la participation dans la vie publique, outre la lutte contre la violence basée sur le genre. Le programme d'intégration du genre social qui a démarré depuis de longues années n'a pas réalisé les objectifs escomptés, a constaté la représentante du bureau du FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la Population), en Tunisie, Mme Leila Joudane qui a appelé à oeuvre pour une meilleure compréhension de ce concept et pour la coordination entre les différents secteurs dans ce domaine. De son côté, la ministre des Affaires de la femme, Mme Lilia Laabidi a mis l'accent sur la nécessité d'accorder davantage d'intérêt à ce sujet et d'étudier les mutations sociales en Tunisie indiquant que la présence de la femme dans les différents secteurs et son leadership dans plusieurs domaines ne doivent pas occulter les problèmes et difficultés auxquels elle est confrontée. Elle a, aussi, souligné la nécessité de conjuguer tous les efforts pour aplanir les obstacles qui entravent la participation effective de la femme à la vie publique. L'atelier auquel ont participé des représentants des ministères concernés s'inscrit dans le programme de coopération en matière d'intégration du genre et de lutte contre la violence à l'égard de la femme établi entre le ministère des affaires de la femme et le FNUAP.