TUNIS (TAP) - Le président de la Fédération Tunisienne de Judo (FTJ), Hédi Mhirsi, a indiqué que la fédération a émis des réserves concernant l'amendement de certains articles inclus dans le projet du nouveau statut des fédérations sportives, notamment en ce qui concerne les conditions de candidature aux bureaux fédéraux dont l'interdiction aux arbitres internationaux et aux entraîneurs de se présenter. Il a indiqué que cela privera les bureaux fédéraux de certaines compétences, précisant que plusieurs fédérations européennes de judo sont dirigées par d'anciens juges et techniciens. M. Mhirsi a également exprimé sa réserve quant à la détermination de la période du mandat, estimant que cela réduirait les chances des dirigeants sportifs tunisiens de décrocher une place au sein des instances sportives internationales. Selon le président de la FTJ, "il faut laisser aux clubs et aux associations le soin de déterminer les critères de candidature dans les différentes fédérations, puisque chaque sport à ses caractéristiques et ses spécificités". Il a indiqué qu'il est "sûr à 90 pour cent" de ne pas renouveler sa candidature au nouveau bureau fédéral "malgré le travail accompli durant toutes ces dernière années, avec les membres du bureau et les techniciens, et qui a été à l'origine de très bons résultats dans les différentes catégories". M. Mhirsi a ajouté qu'il "n'est pas prêt de travailler dans une atmosphère d'anti-sportivité et de non respect des nobles valeurs du travail sportif. La fédération tunisienne de judo tiendra, rappelle-t-on, une assemblée générale extraordinaire le 23 septembre courant, pour l'amendement de certains articles, avant la tenue d'une assemblée générale élective. Le président de la FTJ fait l'objet depuis quelques temps de plusieurs critiques qu'il a imputées à "des techniciens voulant prévaloir leurs intérêts personnels", exprimant sa considération aux clubs qui ont soutenu le travail du bureau fédéral.