TUNIS (TAP) - "Les cahiers des charges et les conventions relatifs aux nouvelles chaînes de télévision et de radio" a été le thème d'un atelier de travail organisé, samedi matin à Tunis, au siège de l'Instance nationale pour la réforme de l'information et de la communication (INRIC). L'instance entend ainsi "impliquer les parties concernées pour donner leur avis avant l'adoption" de ces documents, a souligné son président M. Kamel Labidi. Il a affirmé que "la libération de l'information de la dictature ne signifie pas le désordre". Il a appelé à prendre connaissance des expériences des instances de régulation, dans les pays avancés, et des dispositions qu'ils prévoient au cas de non respect par les médias des règles de la transparence et de la déontologie de la profession. Evoquant le décret-loi relatif à la création d'une instance de régulation du secteur audiovisuel qui va être édicté prochainement, le président de l'INRIC a indiqué qu'il ne voit pas de raison de le reporter jusqu'à l'élection de l'Assemblée nationale constituante". Il a estimé que "les voix soutenant cette orientation veulent profiter davantage de la publicité politique". M. Labidi a appelé les responsables des médias audiovisuels à envoyer leurs propositions et remarques concernant les cahiers des charges à l'Instance, afin d'inciter le Premier ministère à les édicter, dans les meilleurs délais.