TUNIS, 29 jan 2010 (TAP) - Cassiopae, leader du marché des progiciels de gestion de contrats de financement et le groupe OXIA Tunisie, leader du conseil de l'ingénierie des systèmes d'information, ont annoncé, vendredi, à Tunis, la naissance d'une joint venture dénommée Cassiopae MEA dédiée au marché de l'Afrique et du Moyen Orient. La nouvelle joint venture va créer d'ici 2012, 50 emplois directs et 100 à 200 emplois indirects. Ce projet de partenariat contribue, également, à faire de la Tunisie une plate-forme régionale des technologies de pointes, de solutions d'ingénierie de haute valeur ajoutée et de développer une offre pour la finance islamique. Pour M.Mehdi Tekaya, président du groupe OXIA, l'objectif de ce partenariat est de créer un centre de compétence en Tunisie pour servir l'Afrique et le Moyen Orient. Selon M.Emmanuel Gillet, président de Cassiopae, l'investissement en Tunisie s'inscrit dans la continuité de la stratégie de développement de l'entreprise en Afrique et au Moyen Orient. Le choix de la Tunisie est dicté par plusieurs facteurs dont la disponibilité des compétences des ressources humaines. Ouvrant la cérémonie du lancement de la nouvelle start-up, M. Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la communication a mis en exergue l'environnement propice aux affaires, les conditions d'investissement fortement avantageuses et les réelles opportunités offertes aux investisseurs dans les domaines des Technologies de l'information et de la communication (TIC) en Tunisie. Passant en revue les objectifs assignés par le Président de la République au secteur pour le prochain quinquennat, M. Mohamed Naceur Ammar a indiqué que la promotion des investissements, la création d'entreprises et d'emplois sont à la tête des priorités nationales. Dans cette perspective, la création d'une agence nationale pour la promotion des investissements dans l'économie numérique est en mesure de soutenir les pôles technologiques, d'encadrer les promoteurs et de booster les activités numériques du réseau national des centres de télétravail (cyberparcs). A cela s'ajoutent, a t-il-dit, le développement de l'infrastructure de télécommunications, la diversification des espaces technologiques et la formation des compétences. S'agissant de la modernisation de l'infrastructure des télécommunications, le ministre a relevé que la capacité de connexion de la bande passante sera portée à 100 giga bits par seconde en 2014, contre 27,5 giga bits par seconde actuellement. La création de deux technopôle à la Manouba et à Nahli et d'un réseau de cyberparcs dans les régions d'intérieur offre de nouvelles opportunités pour l'implantation des sociétés à renommée internationale et des investisseurs dans le domaine de l'industrie du savoir et des activités off shore, a ajouté le ministre. Au volet de la formation des compétences, le ministre a rappelé que la mise en œuvre du plan de formation certifiante des compétences dans les domaines de développement des logiciels, des bases de données, des systèmes d'exploitation, de la gestion des projets et de l'administration des réseaux répondra largement aux besoins des opérateurs économiques. Ce plan vise dans une première étape à atteindre 10000 diplômés certifiés précise-t-il.