TUNIS, 31 jan 2010 (Rédaction TAP) - La Tunisie célèbre, lundi 1er février, la Journée de la femme arabe qui coïncide, cette année, avec la présidence tunisienne de l'OFA (Organisation de la femme arabe). L'accession de Mme Leila Ben Ali, épouse du président de la République, depuis mars 2009, à la tête de cette organisation, a conféré, à ses activités, un caractère dynamique et prospectif. Ce qui a permis à l'action arabe commune d'entrer dans une nouvelle étape en matière de promotion de la condition de la femme arabe et de son inscription parmi les priorités des politiques de développement global. Cette Journée constitue une occasion propice pour mettre en valeur les acquis réalisés en faveur de la consolidation du rôle de la femme arabe au sein de la famille et en société, conformément à l'approche clairvoyante adoptée par le Président Zine El Abidine Ben Ali dans son projet de société moderne et équilibrée. Partant de cet objectif, la première Dame de Tunisie a entrepris d'importantes initiatives permettant à l'OFA d'aller de l'avant vers la consécration des droits de la femme en tant que partie intégrante des droits de l'Homme, convaincue que l'édifice démocratique ne s'accomplit qu'avec une participation active de la femme, comme l'a souligné le Président Ben Ali dans son discours devant le Sommet arabe, à Tunis, en mars 2004. Les initiatives de la Tunisie et son expérience évoluée visant la consolidation du rôle de la femme dans les affaires publiques et la promotion de son statut au rang de partenaire active au sein de la famille et de la société, bénéficient d'une haute considération dans les milieux arabes et internationaux. La célébration de la journée de la femme arabe coïncide cette année avec la création de la commission du droit international humanitaire de la femme arabe, en concrétisation de la proposition de Mme Leila Ben Ali devant le deuxième Congrès de la femme arabe, à Abou Dhabi, en novembre 2008, laquelle proposition a été adoptée lors de la quatrième réunion du Conseil supérieur de l'Organisation tenu à Tunis, le 25 juin 2009. La création de cette commission intervient en consolidation du rôle de l'organisation au service de la cause de la femme arabe et de son rayonnement. Parmi les autres propositions pratiques, il convient de citer la création d'un observatoire des législations sociales et politiques se rapportant à la condition de la femme. L'intérêt accordé à la promotion de la femme et de la famille s'est, également, illustré par l'adoption par le Conseil des ministres arabes des affaires sociales, de l'initiative de l'épouse du chef de l'Etat d'instituer une journée arabe des personnes âgées, fixée pour le 25 septembre de chaque année, en consécration des valeurs de solidarité intergénérationnelle et du rôle des personnes âgées dans l'édification de sociétés arabes cohérentes. Afin de renforcer la capacité de l'OFA à bâtir un partenariat actif entre les établissements éducatifs en vue de diffuser une culture des droits de la femme et de la protéger de toutes formes de violence et de discrimination, Mme Leila Ben Ali a appelé, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, à élaborer une approche arabe préventive. Un atelier de travail organisé, à Tunis, en décembre 2009, a été consacré à l'élaboration d'un cadre général pour cette stratégie arabe de protection de la femme contre la violence, stratégie que l'OFA compte préparer en 2010. S'agissant de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 18 décembre 2009, de la proposition du Président Ben Ali de proclamer l'année 2010, Année internationale de la jeunesse, la première Dame de Tunisie a appelé le Conseil supérieur de l'OFA à réfléchir sur la représentation de la jeune fille arabe au Congrès mondial de la jeunesse devant couronner cette Année. L'unanimité autour du choix du thème du 3e congrès, prévu à Tunis, en octobre 2010, au sujet de la femme arabe partenaire essentielle dans l'œuvre du développement durable, illustre la justesse de la vision prospective de la Tunisie concernant la cause de la femme arabe et la conscience grandissante de sa place centrale dans les efforts de développement, à la lumière des mutations mondiales. Les efforts déployés, sous le mandat tunisien à la tête de l'OFA qui se poursuit jusqu'à février 2011, sont orientés vers les préparatifs de ce congrès qui offrira l'opportunité de réfléchir sur les perspectives de l'action arabe commune concernant la femme et la famille et d'identifier les obstacles entravant l'intégration économique de la femme arabe sous l'effet de la crise financière mondiale. Les propositions de Mme Leila Ben Ali visant à consolider la place de la femme arabe et soutenir l'OFA et ses actions montrent l'engagement personnel en faveur de la cause de la femme arabe et de son rôle dans la promotion de la société arabe. Elles illustrent, aussi, la volonté de sensibiliser la société aux droits de la femme, partant du principe qu'il ne peut y avoir ni de liberté, ni de démocratie, ni de justice dans une société où la femme subit l'exclusion, la marginalisation et la discrimination, comme l'a souligné la première Dame de Tunisie dans une déclaration à l'agence de presse émiratie (WAM), le 25 mai 2007. La célébration de la Journée de la femme arabe, le 1er février de chaque année, a été proclamée en 2000 par l'Union parlementaire arabe en vue de valoriser la contribution de la femme arabe à l'impulsion de l'œuvre de développement. Elle vise, également, à encourager les pays arabes, gouvernements, établissements et structures, à protéger les droits de la femme et à promouvoir sa condition. Le dynamisme que connaît la région arabe dans le domaine de la promotion de la condition de la femme, coïncide avec l'organisation, en 2010, de la conférence de Beijing + 15, en couronnement de quinze années d'efforts en vue de conforter le rôle de la femme dans l'action de développement.