TUNIS (TAP) - La Fédération générale des métiers et des services relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a donné, mercredi à Tunis, une conférence de presse consacrée au mouvement d'agitation des travailleurs de la sous-traitance à la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG). Ce mouvement intervient après que la direction de la société a reconsidéré son engagement d'appliquer les accords conclus entre les deux parties. Le secrétaire général de la Fédération, Mongi Abderrahim a précisé que la STEG n'a pas respecté le procès-verbal de la séance de travail du 8 juillet 2011, au cours de laquelle il a été convenu de maintenir les ouvriers de gardiennage et de nettoyage en emploi. Il a fait savoir que l'accord stipule que l'opération de recrutements de ces ouvriers s'effectuera en deux étapes: une étape transitoire marquée par la conclusion de contrats d'une année et de mensualités fixes, dont le montant a été mentionné dans le procès-verbal. Ils bénéficient, aussi, de la restauration, des soins médicaux et des uniformes de travail. La deuxième étape consiste à inclure dans le statut de la STEG de nouveaux articles garantissant leurs droits socioprofessionnels. Il a fait savoir que la plupart des sociétés et entreprises gouvernementales n'ont pas respecté les procès-verbaux relatifs au recrutement des agents de la sous-traitance et à la protection de leurs droits. M Mongi Abderrahim a appelé à associer les syndicats de base des entreprises aux opérations de recrutement des agents de sous-traitance, à dynamiser les conventions conclues avec les différentes structures de l'UGTT et à ouvrir un débat sur l'application de l'accord relatif à la suppression de la sous-traitance et à l'intégration des travailleurs.