TUNIS (TAP) - «Le sommet de Durban sur le changement climatique: quoi de neuf?», est le thème d'une table ronde, organisée, vendredi, à la Cité des Sciences par l'Association tunisienne des Changements Climatiques et du Développement Durable. Le sommet de Durban (Afrique du Sud), tenu du 28 novembre au 9 décembre 2011, avait pour objectif de relancer les négociations internationales sur les changements climatiques et de trouver un consensus autour du protocole de Kyoto. Animant cette table ronde, des experts tunisiens et étrangers, ont considéré «que le sommet de Durban n'a pas été dans sa globalité, au niveau des attentes, mais a toutefois, abouti à un accord qui engage en 2015, tous les pays à lutter contre le réchauffement climatique». «Malgré sa lenteur, cet accord, représente un instrument légal qui engage les principaux pays pollueurs de la planète à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre», ont-ils indiqué. «Cet accord permet, aussi, d'écrire une suite au protocole de Kyoto (2005-2012), lequel même s'il est appliqué, ne concerne que 15% des émissions de gaz dans le monde». Les participants à cette table ronde ont appelé à impliquer toutes les parties (gouvernements, société civile, organisations..), en vue de mettre en application cet accord et mener des actions susceptibles de contribuer à lutter contre les impacts des changements climatiques. Ils ont mis l'accent, notamment sur la nécessité d'adopter des modèles de développement moins énergivores et de promouvoir la recherche scientifiques en matière de lutte contre le changement climatique.