TUNIS (TAP) - Deux nouveaux partis ont critiqué dimanche la décision annoncée à Tunis pour engager les procédures d'expulsion de l'ambassadeur syrien en réaction aux bombardements, vendredi, de la ville de Homs qui ont fait plus de 200 morts et des centaines de blessés parmi les civils. Le Parti Démocratique Moderniste (PDM) a estimé qu'il s'agit "d'une décision précipitée" reflet "d'une diplomatie hésitante". Il a appelé à une réunion d'urgence de l'assemblée constituante pour "examiner la situation en Syrie et adopter des mesures pour aider le peuple syrien". De son côté, le mouvement du peuple, un mouvement unioniste arabe, a appelé la présidence de la République à assumer ses responsabilités et à éviter toute implication dans un projet d'intervention étrangère en Syrie.