Tweet Share PARIS (TAP) - Le président français Nicolas Sarkozy a dit vendredi qu'il ne croyait ni à la sincérité du président syrien Bachar al-Assad, ni au cessez-le-feu censé être respecté depuis jeudi dans son pays à la suite de la médiation de l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan. "Je ne crois pas à la sincérité de Bachar al-Assad, je ne crois pas malheureusement au cessez-le-feu. Je pense, et c'était l'objet de la discussion que nous avons eue avec Barak Obama hier (jeudi) soir, qu'il faut absolument déployer des observateurs, au minimum pour que l'on sache ce qui se passe", a déclaré M. Sarkozy lors d'un entretien accordé à la chaîne I-Télé. "Il faut savoir que la ville de Homs, qui est la propre ville de la femme de Bachar al-Assad, a été martyrisée. (Il faut) des observateurs pour savoir ce qui se passe et je suis convaincu que la communauté internationale devra prendre ses responsabilités et créer les conditions de corridors humanitaires pour que les malheureux qui sont aujourd'hui massacrés puissent échapper à un dictateur", a-t-il ajouté. Lors d'une vidéoconférence jeudi après-midi, les présidents américain et français ont exhorté les autorités de Syrie à respecter "scrupuleusement et inconditionnellement" leurs engagements au titre du cessez-le-feu obtenu par l'envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan. Le régime de Bachar al-Assad et son opposition ont accepté de respecter à compter de jeudi un cessez-le-feu, suite à l'intervention de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan. Après une journée de jeudi relativement calme, des combats entre soldats de l'armée syrienne et déserteurs ont toutefois éclaté vendredi matin, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Tweet Share Précédent Suivant