Tweet Share TUNIS (TAP) - Les révolutions arabes serviront indéniablement la cause palestinienne parce que la Palestine est gravée dans le coeur de tous les peuples arabes, a déclaré le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. S'exprimant lors d'une conférence de presse, mardi, à l'aéroport Tunis-Carthage, M. Abbas a indiqué que la montée des islamistes au pouvoir dans les pays arabes ayant connu des révolutions, aura indéniablement un impact positif sur l'avenir de la cause palestinienne. Répondant aux interrogations des journalistes, le président palestinien a affirmé que l'autorité palestinienne se félicite des contacts établis entre les frères tunisiens et le mouvement Hamas en vue d'aplanir les obstacles et, partant, de parvenir à la réconciliation nationale palestinienne. La Tunisie saura montrer son savoir-faire dans la réalisation de la réconciliation, a-t-il soutenu. En ce qui concerne le question des prisonniers palestiniens, M. Abbas a relevé que l'autorité palestinienne a transmis aux Nations Unies le dossier des prisonniers qui sont entrés en grève de la faim, afin d'en connaître le sort et d'examiner les conditions déplorables dans lesquelles ils vivent dans les prisons israéliennes. Répondant à la question relative à l'appel lancé par le mouvement Hamas au peuple palestinien en vue d'une troisième Intifadha pour la libération des prisonniers, le président de l'autorité palestinienne a nié tout appel à une Intifadha armée mais vise plutôt une résistance populaire pacifique, saluant à ce propos la position adoptée par Hamas. "Nous n'acceptons pas en ce moment une Intifadha armée. Nous sommes plutôt favorable à une résistance pacifique populaire", a-t-il dit. Le mouvement Hamas a appelé toutes les factions palestiniennes à la retenue et à l'apaisement dans le traitement avec les agressions israéliennes, a-t-il rappelé. Il est à rappeler que le président palestinien Mahmoud Abbas avait effectué une visite d'Etat en Tunisie de quatre jours au cours de laquelle il a eu des rencontres et des entretiens avec plusieurs responsables tunisiens. Tweet Share Suivant