Tweet Share CARTHAGE (TAP) - Avec fierté et reconnaissance envers les martyrs de la révolution et les journalistes qui sont restés attachés à la liberté d'expression, malgré les nombreuses contraintes rencontrées sous l'ancien régime, la Tunisie célèbre, cette année, la journée mondiale de la liberté de la presse, a déclaré le ministre de l'Education, Abdellatif Abid. Le ministre qui s'exprimait, jeudi, à Carthage, lors de la cérémonie de remise du prix Guillermo Cano de l'UNESCO (Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture), a tenu à rappeler la sombre période de confiscation des libertés. Il a mis exergue l'attachement du gouvernement à consacrer la liberté d'expression, d'opinion et d'accès aux sources d'information. Il a ensuite parlé des relations privilégiées entre l'UNESCO et la Tunisie, indiquant que depuis mars 2011, une nouvelle dynamique a marqué ces relations, à travers la succession des missions d'experts pour prendre connaissance des besoins du pays en cette période transitoire. M. Abid a passé en revue les projets lancés par l'organisation onusienne au cours de la dernière période, dont le projet pilote de l'éducation à la citoyenneté destiné à la jeunesse tunisienne. Il a évoqué, aussi, le soutien matériel et moral apporté aux clubs UNESCO et l'organisation de sessions de formation au profit des journalistes tunisiens. Le ministre a affirmé, en conclusion, l'adhésion de la Tunisie aux principes de l'UNESCO et son souci de consolider la coopération avec l'organisation, notamment, dans les domaines de la femme, la jeunesse et les sciences. Ce prix se veut aussi un hommage au journaliste colombien Guillermo Cano Isaza, assassiné en décembre 1986, alors qu'il menait une campagne pour dénoncer l'infiltration de la mafia de la drogue dans la vie politique nationale. Il est décerné par l'UNESCO depuis 1997. Tweet Share Suivant