Tweet Share LE CAIRE (TAP) - Les services de sécurité égyptiens ont fait état, mercredi, de 1600 "extrémistes" basés dans la péninsule du Sinaï. Selon une source sécuritaire égyptienne, citée par l'agence de presse Mena, des étrangers figurent parmi ces "extrémistes", relevant que 120 d'entre eux sont recherchés activement par les services de sécurité égyptiens. "Le nombre total des extrémistes approche les 1.600 et ils viennent de différentes régions d'Egypte et de pays étrangers", a-t-il ajouté. Le 5 août dernier, un poste-frontière situé près de la ville de Rafah (Sinaï) a été attaqué par un groupe de "Jihadistes" qui ont tué 16 militaires égyptiens. Selon le Caire, le groupe comprenait 35 combattants, membres d'organisations étroitement liées au mouvement salafiste. Suite à cette attaque, l'armée égyptienne a lancé une opération d'envergure contre les activistes dans le Sinaï. La semaine dernière, l'armée égyptienne a qualifié de "succès" les opérations menées dans le Sinaï des "éléments terroristes" dans le Sinaï. Tout en faisant état de la poursuite de ces opérations, menées par les forces armées et de celles du ministère de l'Intérieur, "soutenues par les forces aériennes", l'armée a assuré que cette mission a été accomplie avec un succès total. Ces opérations visent "à assurer le contrôle et restaurer la sécurité en pourchassant et en ciblant les éléments terroristes armés présents dans le Sinaï", ajoute l'armée. Les salafistes nient pourtant avoir attaqué le poste-frontière de Rafah et en rejettent la responsabilité sur Israël. Un groupe islamiste avait antérieurement revendiqué les nombreuses explosions du pipeline acheminant du gaz vers Israël via le Sinaï, ainsi que des tirs de roquettes contre le territoire israélien, notamment contre la station balnéaire d'Eilat. Tweet Share Précédent Suivant