Tweet Share LE CAIRE (TAP) - L'Egypte a défendu dimanche son idée d'un groupe régional de contact sur la Syrie qui inclurait l'Iran, ferme allié du régime de Bachar al-Assad, en assurant que Téhéran pouvait "faire partie de la solution" à la crise syrienne. Le nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, a proposé mi-août lors du sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) de La Mecque la mise en place d'un tel groupe comprenant l'Egypte et l'Iran, ainsi que l'Arabie saoudite et la Turquie, deux pays soutenant les rebelles syriens. "Si ce groupe réussit, l'Iran ferait partie de la solution et pas du problème", a déclaré à des journalistes le porte-parole de la présidence égyptienne, Yasser Ali. "Résoudre le problème (syrien) demande d'inviter toutes les parties actives dans la région", a-t-il dit, en relevant que Téhéran était un "partenaire influent" de Damas. L'Iran a déjà fait savoir le 17 août dernier qu'il "accueillait favorablement" la proposition du président islamiste égyptien. M. Morsi doit se rendre le 30 août à Téhéran à l'occasion du sommet du Mouvement des pays Non-Alignés (NAM), dont la présidence passe de l'Egypte à l'Iran. Il s'agira de la première visite d'un chef de l'Etat égyptien en Iran depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays il y a plus de trente ans. Téhéran a rompu ses relations diplomatiques avec Le Caire en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la conclusion en 1979 des accords de paix entre l'Egypte et Israël. Tweet Share Suivant