Tweet Share LE BARDO (TAP) - La première vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mehrezia Laabidi, a exhorté les différentes sensibilités politiques et médiatiques à traiter "le dossier du viol de la jeune fille par deux agents de la sécurité" avec objectivité et "à ne pas porter atteinte à l'indépendance de la magistrature ou influencer le cours de l'enquête", selon ses dires. Mme Laabidi a formé le souhait, dans un communiqué qui porte sa signature, à ce que cette affaire soit traitée en toute transparence afin qu'elle soit "un exemple en termes de lutte contre le crime de viol, qui représente l'un des crimes des plus ignobles à l'encontre de la femme." Elle a, par ailleurs, fait observer que l'application des lois dans de ce type de dossiers, "commande de ne pas faire des déclarations irréfléchies, pour éviter d'influencer le cours normal de l'enquête." La première vice-présidente de l'ANC a considéré l'arrestation des trois agents suspects, avant d'être traduits devant la justice pour viol d'une jeune fille et extorsion de son ami, "est indicateur fort du traitement du dossier selon la loi." De plus, l'audition par la direction sectorielle de prévention sociale du témoignage de la victime est "une priorité", de même qu'une attestation du respect des droits de l'Homme, en général et des droits de la femme, en particulier", de son point de vue. Mme Laabidi a relevé, au début du communiqué, que sa position est intervenue après "l'instrumentalisation politique et médiatique du dossier de la jeune fille violée par les deux agents de la sécurité", dossier qui est soumis aux services sécuritaires et judiciaires. Tweet Share Suivant