AMMAN, 4 mai 2010 (TAP)- Le haut comité de coordination de l'action arabe commune tient actuellement à Amman les travaux de sa 41-ème session consacrés au suivi des décisions du premier Sommet économique et social arabe, tenu à Koweït en janvier 2009. Rassemblés à l'initiative de l'Union des hommes d'affaires arabes, les représentants d'une trentaine d'organismes panarabes devront dresser l'état des lieux, plus d'une année après le Sommet, et examiner les voies de mise en œuvre des recommandations issues de cette rencontre, dont le contexte avait été obscurci par la guerre israélienne contre la bande de Gaza. Les participants s'attellent, en outre, à déterminer les mesures et les projets à même de dynamiser l'action arabe commune, à leur tête la mise en place d'une union douanière et la création d'une grande zone de libre- échange englobant l'ensemble des pays de la région. Président les travaux de cette session, le directeur des organismes de la Ligue arabe, Khalil Abou Afifa, avait rappelé, dimanche à la séance d'ouverture, que la rencontre de Koweït a tracé les grandes lignes de l'action arabe commune, appelant à mener "un travail sérieux" en vue d'assurer le succès du deuxième Sommet économique, prévu en 2011 à Charm Cheikh (Egypte). Le président de l'Union des hommes d'affaires arabes, le Jordanien al-Ayn Hamdi Tabaâ, avait, quant à lui, plaidé pour la constitution d'un fonds de soutien des PME, décidé par le Sommet de Koweït, dans le but d'appuyer les plans d'incitation économique lancés par plusieurs pays arabes pour faire face aux effets de la crise mondiale. Les travaux du haut comité de coordination de l'action arabe commune, qui prennent fin ce mercredi, doivent être sanctionnés par l'adoption d'une série de recommandations qui seront communiquées, le lendemain, en présence du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Le premier Sommet économique et social arabe s'était fixé comme priorité d'apporter des réponses aux défis de la réduction de la pauvreté et du chômage, du renforcement de l'éducation et de protection de l'environnement et de la santé publique. Les pays arabes s'étaient engagés à développer les structures de transport, à faciliter la circulation des capitaux et à uniformiser les droits de douane, avec pour objectif la création d'une zone de libre-échange en 2015 et d'un marché commun en 2020.