TUNIS, 19 mai 2010 (TAP) - La 32ème édition des mercredis de la création d'entreprises s'est tenue, mercredi, sous le haut patronage du chef de l'Etat, simultanément dans tous les gouvernorats du pays. Cette journée a porté sur la présentation des mécanismes de financement de l'innovation dans le secteur industriel, outre la présentation de 24 témoignages de projets réussis et pas moins de 48 criées de start-up. Plusieurs thèmes ont été abordés à cette occasion. Il s'agit des attributions et des nouvelles dispositions visant la réorganisation et la fédération de l'ensemble des outils et mécanismes de financement de l'innovation et du développement technologique, outre l'élargissement des compétences de l'Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation qui englobe désormais le domaine de l'innovation. Cette 32ème édition a constitué une occasion de mieux présenter le nouveau système de financement de l'innovation dans le secteur industriel aux jeunes promoteurs dans les régions. Ce système s'articule autour de deux composantes-clé. La première concerne la mise en place d'outils pour la consolidation des fonds propres avec ''L'INTECH" (fond commun de placement risque dédié à l'innovation). Ce fonds est géré par "SAGES Capital" avec une enveloppe de 50 millions de dinars. La 2ème composante concerne le "RIITI" (régime d'encouragement à l'innovation dans les TIC) notamment pour les projets innovants promus par les diplômés de l'enseignement supérieur et dont l'investissement ne dépasse pas 500 mille dinars. Des outils incitatifs interviennent sous forme de prime d'investissement. Il s'agit notamment de l'ITP (investissements technologiques prioritaires) qui s'inscrit dans le cadre de la mise à niveau et des investissements immatériels de création et d'extension, La PIRD (prime d'investissement dans le domaine de la recherche- développement) et le PNRI (programme national de recherche et d'innovation). L'ensemble des mécanismes classiques de financement de l'entreprise (le FOPRODI, les SICARs, le fonds d'essaimage...) viennent, évidemment, s'ajouter aux nouvelles composantes de ce dispositif.