TUNIS, 27 mai 2010 (TAP) - M. Abdelhafidh Herguem, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des affaires maghrébines, arabes et africaines, a relevé que la Tunisie s'est constamment attachée à instaurer des relations entre les pays du Nord et du Sud sur la base d'une stratégie globale de partenariat et de développement solidaire, de manière à contribuer à l'instauration d'un ordre international plus équitable et favorisant la réalisation du développement économique et du progrès social. A l'ouverture, jeudi, d'une rencontre organisée par l'Association tunisienne des études internationales sur le thème "La coopération économique et financière Nord-Sud, les attentes et les obstacles", M. Herguem a rappelé les initiatives prises par la Tunisie en ce sens, dès 1989, à l'occasion du discours prononcé par le Président Zine El Abidine Ben Ali du haut de la tribune des Nations-Unies, et dans lequel il avait appelé à la conclusion d'un pacte onusien pour la paix et le progrès afin de garantir un avenir meilleur pour l'humanité, et exhorté la communauté internationale à stimuler l'esprit d'entraide et d'entente dans les relations internationales. Le secrétaire d'Etat a, également, rappelé l'appel lancé par la Tunisie, à la lumière de la récente crise économique mondiale, à établir des règles éthiques sous forme de code de conduite engageant tous les pays, et garantissant l'harmonie entre le secteur financier et le secteur économique. Cet appel de la Tunisie, a-t-il précisé, a aussi pour objectif d'établir des normes de gestion et d'évaluation des risques de manière à prémunir l'économie mondiale des soubresauts menaçant son équilibre. Evoquant les efforts déployés par de nombreux pays du Sud pour instaurer un développement intégré et global, le secrétaire d'Etat a mis l'accent sur le rôle que peut jouer la coopération triangulaire dans l'impulsion de la dynamique de développement des pays du Sud, en mettant les expériences acquises de certains d'entre eux au service des pays les moins nantis et en comptant sur les financements extérieurs. Ces financements, a-t-il indiqué, peuvent provenir des pays du Nord, des organisations économiques et des institutions internationales et financières ainsi que des agences de développement relevant des Nations Unies. M. Herguem a cité, dans ce contexte, les multiples expériences menées par la Tunisie en la matière, en mettant ses compétences au service de nombreux pays africains qui, moyennant des financements extérieurs, ont pu accomplir d'importantes réalisations qui constituent un modèle de coopération triangulaire.
