TUNIS, 21 juil 2010 (TAP) - L'Agence tunisienne de coopération technique (ATCT) a organisé, mercredi, la 14ème rencontre annuelle des coopérants et experts tunisiens à l'étranger sur le thème: «la coopération technique tunisienne: la stratégie de placement et les défis de la concurrence». Ce rendez-vous a pour objectif de prendre connaissance des besoins et préoccupations des compétences tunisiennes à l'étranger, d'examiner les moyens de les associer au développement de la Tunisie et d'en faire un levier de croissance de l'économie du savoir. Ouvrant cette rencontre, M.Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la coopération technique, a déclaré que la Tunisie a créé un nouveau cadre pour associer les compétences tunisiennes à l'étranger au processus de développement du pays, en l'occurrence, la commission des sciences et technologies. Cette structure, présidée par le premier ministre, regroupe des experts tunisiens à l'étranger et a pour mission de réfléchir sur des dossiers à forte composante technologique. Il a appelé les experts à faire bénéficier le pays de leur savoir faire et à œuvrer à établir des relations de partenariat entre institutions tunisiennes et étrangères. Le ministre a indiqué que la Tunisie a besoin d'édifier une économie tirée par l'innovation, à croissance élevée (+6%), à forte composante de savoir et à même de créer des emplois pour les diplômés du supérieur, d'améliorer les revenus et de réaliser le développement social. Il a ajouté que la politique de développement des ressources humaines vise à améliorer la qualité de l'enseignement et des prestations sanitaires, à lutter contre la pauvreté, à réduire le déséquilibre entre les régions et à hisser l'indice de développement humain au niveau atteint par les pays industrialisés. Concernant l'ATCT, cette institution s'emploie à créer une base de données de 30 mille candidats afin de répondre, dans les délais, aux demandes d'embauche à l'étranger, à s'adapter aux nouvelles exigences de la concurrence et du marché du travail, et à équilibrer entre les besoins du pays et ceux de la coopération technique en cadres.