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"La femme arabe et les conflits armés: quel développement durable ?" thème de la 7e séance
Publié dans TAP le 30 - 10 - 2010

GAMMARTH, 30 oct 2010 (TAP) - La 7e séance du 3e congrès de l'Organisation de la femme arabe (OFA), placée sous le thème "La femme arabe et les conflits armés: Quel développement durable", s'est tenue, samedi, à Gammarth, sous la présidence de Mme Louloua Al-Awadhi, Secrétaire générale du Conseil Supérieur de la femme au Royaume du Bahreïn.
Dr. Nader Said Fouqaha de la Palestine a présenté le document de travail de la séance, dans lequel, il a mis l'accent notamment sur les différentes formes d'oppression politique et sociale et les violations continues auxquelles fait face la femme dans plusieurs pays arabes, à cause des conflits armés, de la colonisation étrangère et des conflits confessionnels, ce qui consacre la mentalité que le femme est un être fragile, vulnérable et a toujours besoin de protection et d'assistance.
La détérioration de la situation sécuritaire et sociale, a-t-il indiqué, empêche les membres de la société de contribuer à l'effort de développement, dès lors que le développement est tributaire de l'option sécuritaire, précisant que les conflits compromettent les chances du développement durable et consacrent la dépendance négative aux niveaux économique, social, culturel et psychologique, dans la mesure où l'opération d'armement devient une priorité absolue au détriment des efforts de développement dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'emploi et de lutte contre la pauvreté.
La faiblesse du développement humain, a-t-il relevé, ne se limite pas au niveau des pays arabes qui souffrent des affres des guerres et des conflits, mais elle englobe les pays qui consacrent des budgets colossaux à l'opération d'armement.
La femme qui est souvent victime des conflits armés, a-t-il estimé, peut jouer, en temps de guerre, un rôle majeur dans les mouvements de libération et de militantisme ainsi que dans le processus de paix.
Cela, a-t-il précisé, interpelle la femme à vaincre la peur, à se soustraire à la dépendance masculine et à éviter de tomber sous l'emprise de la violence, de la discrimination et de l'exploitation sexuelle et de l'oppression sociale.
La contribution de la femme arabe au processus de développement durable et à la prise de décision dans les sociétés arabes, a-t-il indiqué, ne peut que consacrer la justice sociale, conforter la confiance de la femme en ses aptitudes et capacités et l'affranchir de la dépendance matérielle et psychologique de l'Homme.
Pour Dr Brahim Darraji de Syrie, la libération de la femme des jougs de l'oppression, de la discrimination, de la dépendance et de l'ignorance et sa protection contre les conséquences et les séquelles des conflits armés constituent la condition sine qua non pour garantir sa contribution agissante au processus de développement durable.
La femme victime de la guerre, a-t-il ajouté, est souvent faible, fragile et rejetée, ce qui nécessite de réfléchir à élaborer des plans et programmes et à allouer les budgets nécessaires pour en assurer la réhabilitation.
Il a, à cet égard, souligné l'impératif d'approfondir la prise de conscience des peuples arabes de l'importance de respecter la femme réfugiée et victime des conflits, de consacrer son droit à une vie digne et à exercer son rôle au sein de la famille et dans la société, loin de toutes les formes de violation, de discrimination et d'oppression, en raison de sa vulnérabilité physique et psychologique.
L'œuvre de développement dans les sociétés arabes demeure déséquilibrée aussi longtemps que la femme souffre de l'exclusion et de la marginalisation, a-t-il affirmé.
Pour sa part, Dr Leila Charfeddine de Jordanie a mis l'accent sur la nécessité de dynamiser les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à assurer la protection de la femme lors des conflits, à favoriser sa participation à l'instauration de la paix et à l'élaboration de plans et programmes de développement à son profit, après la fin de la guerre.
Elle a indiqué que les conflits armés ont de graves conséquences sur la femme, aussi bien au niveau psychologique que social. Elle a, à titre d'exemple, cité sa privation du droit à l'enseignement et à une alimentation saine, le viol, le sentiment de peur, l'emploi forcé, l'exil et la torture.
Elle a fait remarquer que les efforts des gouvernements sont, généralement, axés, après la fin de la guerre sur la reconstruction au dépend de la garantie d'une assistance médicale et psychologique des ressources humaines, victimes de la guerre.
La congressiste a souligné que l'étape de reconstruction des institutions de l'Etat après les temps de guerre devrait constituer une opportunité pour la femme de s'affranchir du statut d'un être faible qui a besoin d'une protection masculine pour accéder à celui d'un être capable de prendre une décision.
Il s'agit, aussi, pour la femme de relever le défi relatif à la promotion de la société afin de lui permettre de dépasser les séquelles de la guerre et de poursuivre son processus de développement dans le cadre de l'égalité avec l'homme, tout en ayant confiance en ses aptitudes physiques et intellectuelles.
Les intervenantes ont, au cours de cette séance, salué l'initiative de Mme Leila Ben Ali, épouse du président de la République et présidente de l'OFA en faveur de la création d'une commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire, ce qui illustre sa profonde conscience des souffrances de la femme qui vit dans des sociétés en conflits armés, tels que les territoires arabes occupés, l'Irak et le Soudan.
Elles ont, également, rendu hommage à la Tunisie pour son appui constant à la juste cause palestinienne visant à instaurer la paix dans la région afin de garantir la dignité des individus et consacrer le droit des peuples à l'autodétermination.
Elles ont souligné que les opérations d'armement engendre la dilapidation des fonds et prive les individus de leur droit au développement social.
Cette situation, ont-ils ajouté, est de nature à empêcher les citoyens à contribuer, activement, à l'impulsion de l'œuvre de développement durable, appelant à assurer la protection de la femme arabe réfugiée.


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