TUNIS, 30 Déc 2010 (TAP)- M.Nadhir Hamada, ministre de l'environnement et du développement durable, s'est entretenu, jeudi à Tunis, avec M.Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif du secrétariat de la convention des Nations Unies sur la diversité biologique qui effectue actuellement une visite en Tunisie. Au cours de la réunion, les deux parties ont convenu de soutenir un nombre de projets tunisiens dans le cadre de la coopération bilatérale, dans le domaine de l'exploitation des écosystèmes, la préservation des ressources naturelles et l'optimisation de la valorisation du patrimoine écologique. M.Hamada a rappelé à cette occasion que la Tunisie a été parmi les 35 pays qui ont actualisé leur stratégie nationale dans le domaine de la biodiversité. Le ministre a passé en revue les réalisations enregistrées dans le cadre de la stratégie sur la biodiversité à l'horizon 2020, outre les résultats du recensement des variétés autochtones, dont le nombre est passé de 40 à plus de 220 variétés actuellement. Le nombre de variétés listées est passé de 5800 en 1998, à 7200 en 2010. Il a évoqué la création d'un registre rouge des variétés menacées de disparition, rappelant que la Tunisie avait adopté, récemment, un projet de loi sur la création des réserves maritimes. M.Hamada a, d'autre part, évoqué l'intérêt accordé par la Tunisie à la concrétisation des recommandations de la conférence de Nagoya (Japon), appelant, à cet effet, à déployer davantage d'efforts en vue de tirer profit des mécanismes de financement des projets nationaux dans ce domaine. Pour sa part, M.Ahmed Djoghlaf, a mis l'accent sur le rôle avant-gardiste de la Tunisie dans le domaine de la sauvegarde de l'environnement et la préservation de la biodiversité. Il a rappelé que la convention onusienne sur la Diversité biologique avait décerné, pour la première fois l'écusson de la préservation de la vie sur terre au président Ben Ali, en considération pour ses efforts dans ce domaine. La réunion a permis d'examiner les moyens devant favoriser la tenue d'une série de réunions régionales et internationales dans l'objectif de mieux faire connaître les recommandations de la conférence de Nagoya, notamment pour ce qui a trait au renforcement de la capacité des pays africains à mettre en œuvre ces propositions.