HAMMAMET, 25 juin 2009 (TAP) - La Tunisie s'emploie à confirmer son positionnement de pôle régional prestataire de services de santé de qualité que ce soit pour ses concitoyens ou pour les étrangers qui visitent le pays pour se soigner. C'est ce qui ressort du quatrième panel : ''L'essor qualitatif des activités de services liées à la santé en Tunisie'' de la 11ème édition du forum de Carthage sur l'investissement, tenu, jeudi , à Hammamet. Intervenant, M. Mondher Zenaidi, ministre de la santé publique a indiqué que l'ambition de la Tunisie de se hisser à l'horizon 2016 au rang de pôle régional exportateur de services de santé n'est pas le fruit du hasard mais le couronnement de stratégies cohérentes menées par le pays pour développer le secteur de la santé. Il a ajouté que la santé, retenue dans les plans de développement, comme un secteur stratégique et un facteur essentiel pour améliorer la qualité de la vie a bénéficié d'importants investissements dédiés à la modernisation de l'infrastructure, à la qualification des ressources humaines, au développement de l'industrie pharmaceutique et à la promotion du secteur privé dont le rôle est désormais déterminant pour l'accroissement des exportations des services de santé. Le ministre a souligné que les avantages compétitifs dont jouit le pays (apport qualité-prix...) habilite la destination Tunisie à conquérir des parts de ce marché rémunérateur et lui commande d'investir davantage dans l'ancrage des traditions de qualité et du respect de l'éthique médicale. M. Zenaidi a mis l'accent sur la volonté de l'Etat tunisien d'investir dans les filières sanitaires à forte valeur ajoutée d'autant plus que la Tunisie jouit d'un crédit international en la matière. Elle est classée deuxième en Afrique en matière de tourisme de santé après l'Afrique du Sud et deuxième dans le monde en thalassothérapie après la France. Il a fait remarquer que l'orientation actuelle du pays est de créer un organisme indépendant qui aura pour mission d'adapter les structures sanitaires aux standards internationaux. La tendance consiste, également, à promouvoir le partenariat avec les institutions sanitaires étrangères en matière d'assurance maladie, à créer un organisme d'arbitrage destiné à assurer la qualité des services et à former les ressources humaines en fonction des besoins des créneaux porteurs. Pour sa part, M. Boubaker Zakhama, président de la chambre syndicale nationale des établissements sanitaires privés, a passé en revue les indicateurs du secteur privé et des prestations fournies, lesquelles constituent de nos jours une source de croissance pour l'économie nationale.