TUNIS, 25 mars 2011 (TAP) - M. Ridha Jenayah, président de la commission sectorielle de l'information et de la communication audiovisuelle, issue de l'Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, a réaffirmé le souci de doter la nouvelle version du Code de la presse "d'un esprit de liberté et de respect du droit à l'expression", conformément à ce qui est en vigueur dans les pays démocratiques avancés. En réaction aux déclarations du président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), dans lesquelles il a considéré le projet du Code de la presse "comme étant une loi du régime déchu", M. Jenayah a précisé, vendredi, à l'agence TAP, que "tous les membres de la commission sectorielle et de l'Instance ne peuvent exercer dans un contexte qui diverge des objectifs de la révolution". Il a également insisté sur la nécessité d'éviter "le débat stérile" et d'oeuvrer à promouvoir la profession journalistique qu'il a qualifiée de "noble" et d'"essentielle" dans le processus de transition démocratique que vit le pays. Le président de la commission sectorielle de l'information a fait observer que "le projet du Code de la presse est en cours d'examen et de discussion, et qu'il n'a pas encore été tranché", même pas au niveau du cercle des experts de la commission ; c'est pourquoi il ne peut être considéré comme étant une loi. M. Jenayah a, en conclusion, souligné l'impératif de faire prévaloir l'intérêt général surtout en cette conjoncture afin d'avancer sur la voie de la conception de ce projet de loi, déclarant : "le champ est encore ouvert devant toutes les parties y compris le SNJT" pour contribuer à l'élaboration de ce Code.