LONDRES, 29 mars 2011 (TAP) - Une quarantaine de pays et organisations doivent participer mardi à Londres à la première réunion du "groupe de contact" sur la Libye, dont l'objectif sera de "consolider" la coalition internationale qui intervient dans ce pays d'Afrique du Nord et de discuter de l'après-Kadhafi. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne et la France seront représentés par leur chef de la diplomatie. La Turquie, qui a proposé sa médiation en vue d'un cessez-le-feu, a aussi répondu présente, tout comme plusieurs pays arabes comme la Jordanie, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Liban et la Tunisie. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, feront aussi le déplacement pour cette première réunion du "groupe de contact" depuis le début des frappes aériennes le 19 mars dernier. La conférence doit parler "présent et avenir", a résumé le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. "Kadhafi doit partir immédiatement", ont répété dans une déclaration conjointe lundi le président français, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre britannique, David Cameron. "L'action militaire n'est pas un objectif en soi. Il n'y a de solution durable que politique, et cette dernière appartient au peuple libyen. Dans ce contexte, le processus politique qui s'ouvrira (...) à Londres est capital", ont-il ajouté. Le régime du colonel Kadhafi est confronté depuis le 15 février à une révolte populaire. Une intervention extérieure, autorisée le 17 mars par le Conseil de sécurité de l'ONU pour protéger les civils de la répression et dont l'Otan prend graduellement le commandement, a débuté le 19 mars.