TUNIS, 9 déc 2009 (TAP)- MM.Abbès Mohsen, maire de Tunis et Johann Frohlich, ambassadeur d'Autriche en Tunisie ont présidé, mercredi soir, au musée de la ville de Tunis (Palais Kheireddine) au vernissage d'une exposition comportant 59 reproductions d'oeuvres des grands artistes-peintres autrichiens Gustav Klimt(1862-1918) et Egon Schiele(1890-1918), et ce, à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la République tunisienne et l'Autriche. M.Abbès Mohsen a remercié l'ambassade d'Autriche et la ville de Vienne pour avoir permis au public tunisien de découvrir certaines facettes de l'art plastique autrichien, faisant remarquer que cette exposition est le fruit des accords conclus en 2008 avec la ville de Vienne. De son coté, M.Frohlich a mis l'accent sur l'importance des liens culturels qui existent entre Vienne et Tunis et donné un aperçu de la démarche esthétique innovante qui marqua le travail de Klimt et Schiele. Klimt a crée en 1897 un journal intitulé ''Printemps sacré'' et contribua à reformer la vie artistique de son époque. Il a réalisé des oeuvres dans le cadre du courant innovateur '' à chaque époque son art'', courant qui rompt avec l'art académique des salons viennois. Plus tard, il s'intéressa davantage à la peinture intimiste et aux portraits. Son oeuvre faite d'oppositions entre figuration et abstraction, allégories et paysages, impressionnisme et symbolisme, lui confère une place particulière dans l'histoire de l'Art, en tant que précurseur de l'Art moderne du 20ème siècle. Egon Schiele s'inspire, dans ses premiers travaux de l'impressionnisme. Il peint aussi des portraits, car ils sont pour lui à l'epoque, une activité lucrative. A partir de 1910, il commence à affirmer un style personnel caractérisé par le dépouillement de la forme et la sobriété du contenu. Il lui arrive de ne pas achever le dessin et de ne pas traiter le sujet jusqu'au bout. Dans son oeuvre, comme le montre la présente exposition qui se poursuivra jusqu'au 31 décembre 2009, le nu occupe une place très importante. Il est fasciné par le corps humain, par sa précarité et par les pulsions dont il est l'objet.