SOUSSE, 22 déc 2009 (TAP)-Le suivi de la marche de la réalisation des projets présidentiels dans le secteur agricole dont les investissements totaux s'élèvent dans le gouvernorat de Sousse à 11 millions 920 mille dinars a constitué le thème principal de la séance de travail tenue mardi au siège du gouvernorat sous la présidence de M. Abdessalem Mansour, ministre de l'agriculture et des ressources hydrauliques. Le ministre a pris connaissance, à travers les indicateurs qui lui ont été présentés, de l'avancement de la mise en oeuvre des études techniques relatives aux projets décidés par le chef de l'ETAT lors de la tenue de la réunion extraordinaire du conseil régional du gouvernorat de Sousse le 21 octobre dernier. Il en ressort notamment que l'appel d'offres d'aménagement du réseau d'irrigation dans les périmètres irrigués par les eaux de Nebhana sur une étendue de 4200 hectares a été lancé, les travaux devant démarrer au cours de l'année prochaine. L'étude technique pour l'aménagement de 23 km de pistes agricoles dans les périmètres irrigués de Akouda et Sidi Bouali est fin prete, sachant que le démarrage des travaux est prévu pour la fin du mois de juin 2011. La séance a par ailleurs permis d'examiner la réalité et les perspectives d'investissement agricole dans le gouvernorat de Sousse dont la valeur a atteint, depuis le changement, environ 363 millions de dinars. Les participants à la séance se sont également intéressés aux préparatifs en cours pour l'organisation du séminaire régional sur l'investissement privé dans le secteur agricole. M. Mansour a fait savoir que les mesures présidentielles décidées au profit de la région ont notamment été axées sur le développement de l'infrastructure de base terrestre et maritime, le renforcement des équipements hydrauliques, le financement de nouveaux projets et la création de sources de revenu et d'emplois dans la région. Concernant l'encouragement de la recherche scientifique agricole, le ministre a annoncé l'intention du ministère de créer une ville-jardin à Chott Mériem au cours de l'année 2010 afin de valoriser les résultats de la recherche et de les rapprocher des sites de production agricole et des agriculteurs. Il a également fait part de la volonté de l'Etat de porter les superficies des cultures biologiques de 285 mille hectares en 2008 à 500 mille hectares en 2014, appelant les agriculteurs de la région à redoubler d'efforts en matière d'investissement dans l'agriculture biologique, compte tenu des perspectives prometteuses que cette filière offre au double plan de la production et de l'exportation.