Une plate-forme en ligne de dénonciation des cas de corruption sera lancée, à partir du premier semestre de l'année 2018, dans 10 sites électroniques pilotes de l'Etat. Cette plate-forme sera installée notamment dans les sites de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), de la Direction générale des Prisons et de la Rééducation, du ministère des Affaires étrangères, du ministère des Affaires sociales et de la Caisse nationale d'assurance-malade (CNAM), a déclaré, mercredi, le président de l'INLUCC, Chawki Tabib, lors du lancement de la deuxième phase du projet de modernisation du système électronique de dénonciation des cas de corruption. Offerte en don de la Corée du Sud, cette plate-forme, d'une valeur de 5 millions de dollars, sera généralisée, dans une prochaine phase, dans l'ensemble des structures nationales et régionales de l'Etat, a-t-il ajouté. D'après Tabib, la Tunisie a gagné 3 points en termes d'indice de perception de la corruption en 2016, selon l'organisation Transparency International.