Maghreb Confidentiel a publié un article en date du 1er mars relatif aux listes noires de la Tunisie. Selon Maghreb Confidentiel, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Chedly Ayari, limogé début février pour n'avoir pas su éviter le classement de la Tunisie comme paradis fiscal par l'Union européenne, pourrait partager cet honneur avec Khemaies Jhinaoui. Au sommet de l'Etat, certains considèrent que le chef de la diplomatie a sa part de responsabilité, pour avoir mal anticipé ce classement et pris de haut son homologue européenne Federica Mogherini, rencontrée le 5 février à Bruxelles. Deux jours plus tard, la Tunisie était placée sur une seconde liste noire, celle des pays exposés au financement du terrorisme et au blanchiment. Les déboires de Tunis qui n'a entrepris aucun lobbying à Bruxelles - pourraient continuer. Le 28 février, des eurodéputés hostiles au retrait annoncé de la Tunisie de la liste noire des paradis fiscaux ont demandé des comptes à la Commission européenne et au Conseil de l'Union européenne...