Dans un communiqué rendu public, Human Rights Watch a souligné que le parlement tunisien devrait procéder à diverses réformes afin de s'attaquer aux problèmes actuels qui se posent en matière de respect des droits humains dans le pays. Selon Human Rights Watch, le nouveau parlement devrait renforcer la protection des droits en élisant son quota de membres à la Cour constitutionnelle, en amendant les lois pour éliminer la discrimination entre les sexes dans les successions et en abrogeant du code pénal les articles sanctionnant l'expression pacifique et l'homosexualité. Le parlement devrait également élaborer un plan en vue de donner suite aux recommandations de l'Instance Vérité et Dignité et rendre les services de sécurité plus responsables et le pouvoir judiciaire plus indépendant. Amna Guellali, directrice du bureau de Tunis de Human Rights Watch. a estimé que les acquis démocratiques de la Tunisie demeureront fragiles jusqu'à ce que ce pays se dote des contrepouvoirs prévus par la constitution de 2014.