Un statut partagé sur Facebook par l'avocat Mohamed Sami Triki membre du conseil Choura d'Ennahdha a été massivement relayé et partagé par les internautes. Et pour cause, il explique pourquoi en se basant sur la constitution et l'article 89 en particulier le président de la république ne peut pas dissoudre l'ARP. Triki rappelle que l'article 89 de la constitution annonce clairement que le président de la république peut dissoudre l'ARP à partir de quatre mois comptés depuis la première désignation en l'occurnce celle de Habib Jemli par Kais Saied. Comme cette désignation a eu lieu le 15 novembre 2019, les quatre mois s'achèvent le 14 mars prochain. Comme par ailleurs la période accordée à Fakhfakh s'achève le 19 février, le président de la république ne pourra pas en cours de cette période, c'est à dire avant l'achèvement des quatre mois, dissoudre l'ARP. Si Fakhfakh choisit de passer au vote et qu'il n'obtient pas la confiance de l'ARP, rien n'empêche le bloc majoritaire à proposer leur candidat à former le gouvernement. Le président de la république sera alors obligé de le désigner pour former le gouvernement.