Le député Mabrouk Korchid a expliqué aujourd'hui les raisons du refus des députés les accords avec le Qatar et la Turquie. Il faut rappeler que ces accords ont été présentés d'urgence à l'ARP en rapport avec la création d'un accord d'investissement tuniso-turc en plus d'accueillir le Fonds de développement du Qatar en Tunisie. Le député du parti Tahya Tounes a souligné sur Jawhara FM que l'accord avec la partie turque violait la souveraineté nationale à bien des égards, car il permet aux Turcs de posséder à nouveau des terres tunisiennes malgré le fait que la loi sur l'évacuation agricole de 1964 interdit Tout étranger ou même toute entreprise tunisienne anonyme de posséder des terres agricoles en Tunisie. Il a poursuivi en disant que l'accord permet aux Turcs d'avoir le droit de posséder des terres agricoles en Tunisie, ce qui est un dangereux précédent qui révèle un relâchement de la souveraineté nationale. Il a souligné l'importance de l'abandon d'un tel projet d'hégémonie, considérant que s'il est adopté, il constitue un crime d'État. La même intervention a révélé que ce projet est dû à un accord qui a été signé au début en décembre 2017 entre le ministre de la Coopération internationale de l'époque Zied Ladhari (du mouvement Enahdha) et le ministre turc des Affaires étrangères. Le cabinet ministériel n'a pas été informé de ce sujet qui a été renvoyé au Parlement après le départ de Chahed avec une considération urgente. En conjonction avec la crise de Corona. En ce qui concerne l'accord avec le Qatar, le même député et ancien ministre a clairement indiqué qu'il concernait l'accord d'ouvrir un siège pour le Qatar Fund for Development en Tunisie, soulignant qu'il ne s'agissait pas d'un accord prioritaire pour qu'il soit adopté ou examiné d'urgence. il a indiqué dans le même contexte que les accords relatifs à la création d'un siège confèrent une indépendance absolue à la partie étrangère en général. Il a révélé que les réserves des députés sur cet accord sont expliquées par le fait que le Fonds du Qatar fait planer des soupçons concernant le financement d'associations proches d'organisations terroristes, évoquant plusieurs cas connus à cet égard.