La Présidence du Gouvernement a tenu à préciser que l'Instance nationale de lutte contre la corruption est soumise aux dispositions du décret n ° 120 de 2011 du 14 novembre 2011 relatif à la lutte contre la corruption. Ce décret restera en vigueur jusqu'à ce que l'Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption prenne ses fonctions conformément aux dispositions de l'article 66 de la loi n ° 59 de 2017 publiée le 24 août 2017. La décision de nommer le magistrat Imed Boukhrisse, publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne n ° 85 du 25 août 2020, a été prise conformément aux dispositions du décret-cadre n ° 120 de 2011 du 14 novembre 2011 relatif à la lutte contre la corruption. Cette décision s'inscrit dans le cadre de l'exercice par le chef de gouvernement de ses pouvoirs constitutionnels et de sa volonté de respecter les institutions de l'Etat et pour que l'instance nationale de lutte contre la corruption continue à jouer son rôle sans déviation ni emploi, et à l'écart des conflits politiques. La présidence du gouvernement appelle toutes les parties concernées à accélérer l'élection de l'organe constitutionnel chargé de lutter contre la corruption, à bloquer toutes les interprétations et à renforcer encore son indépendance et son rayonnement. Elle appelle également toutes les parties à adhérer à la suprématie de la loi et à appliquer l'ordre de dénomination dès qu'il est émis.