Le président tunisien, Kaïs Saïed, a tenu une réunion cruciale ce vendredi avec plusieurs figures clés de son gouvernement, notamment Ahmed Hachani, le Chef du Gouvernement, Leïla Jaffal, ministre de la Justice, et Sihem Boughdiri, ministre des Finances. Cette rencontre a été l'occasion d'aborder frontalement la question brûlante de la corruption qui ronge le pays. Dans son alloucution, le président Saïed a exprimé un engagement ferme et sans équivoque dans la lutte contre la corruption. "Il est de mon devoir, envers Dieu, le peuple tunisien et moi-même, de mener une guerre sans relâche contre les corrompus qui se cachent encore derrière certaines personnes... Je suis bien conscient des lobbies qui opèrent à travers diverses associations et médias", a-t-il déclaré. Saïed a également souligné l'unicité du centre de décision dans cette bataille contre la corruption, affirmant que ce centre ne serait pas à l'abri de la responsabilité. Il a ajouté que des dizaines de dossiers de corruption lui parvenaient quotidiennement, touchant à des secteurs aussi variés que le transport, la santé, l'immobilier d'Etat, etc. Le président a en outre souligné que la corruption affectait presque tous les secteurs, y compris la santé, le transport, les médicaments et les marchés publics, insistant sur le fait qu'il intervenait dans le cadre de la loi. Cette rencontre marque un tournant dans la gouvernance de Saïed, où la lutte contre la corruption semble devenir une priorité absolue, témoignant d'une volonté de transparence et de justice au sein de l'administration tunisienne.
