L'expert en droit du travail et de la sécurité sociale, Hafedh Al-Amouri, a estimé que le projet de loi de finances actuel se présente comme une loi de finances parallèle, surtout que les volets sociaux, bien que légitimes, ne sont pas accompagnés de propositions de ressources financières pour en couvrir le coût. Recrutements sans précédent Al-Amouri a souligné que ce budget diffère des précédents par l'allocation de crédits pour le recrutement de 24 000 personnes dans la fonction publique et les établissements publics, en plus de la régularisation de milliers de situations précaires. Priorité aux titulaires de diplômes supérieurs La loi de finances a accordé la priorité aux diplômés de l'enseignement supérieur, qui représentent 24,9 % du total des demandeurs d'emploi, selon ses déclarations. Impact direct sur les retraités Al-Amouri a insisté sur le fait que l'augmentation des salaires des actifs se répercute directement sur les pensions des retraités. Crise des caisses : un problème financier Il a considéré que les solutions à la crise des caisses sociales restent principalement financières, notant que l'augmentation de l'âge de départ à la retraite dans le secteur privé ne résout pas le problème.
