Le Honduras est avant tout un grand amoureux de la France. C'est plus particulièrement l'Histoire de France qui passionne ce petit pays d'Amérique centrale d'un peu plus de sept millions d'habitants. En témoigne le cinquième couplet de son hymne national, adopté en 1915 oeuvre de l'écrivain Augusto C. Coello et du compositeur allemand Carlos Hartling et qui a pour titre Tu bandera es un lampo de cielo. Celui-ci est une véritable ode à la France. ‘Era Francia, la libre, la heroica, que en su sueño de siglos dormida despertaba iracunda a la vida al reclamo viril de Dantón; era Francia que enviaba a la muerte la cabeza del rey consagrado y que alzaba, soberbia a su lado el altar de la Diosa razón.' Traduction : ‘C'est la France, libre, héroïque, plongée depuis des siècles dans le sommeil, qui a répondu, impatiente de vivre, à l'appel viril de Danton; c'est la France qui a envoyé à la mort la tête de son sacro-saint roi et a dressé, superbe, à ses côtés, l'autel de la déesse Raison.' Mais les bleus n'ont pas pu entendre ce vibrant hommage hier lors de leur opposition face au Honduras (3-0). La raison ? L'hymne national a été raccourci pour ne pas excéder les 90 secondes imposées par la FIFA (article 36 du règlement de la Coupe du monde) seuls les premier et septième couplets de l'hymne hondurien ont été interprétés.