Des combats entre factions rivales yéménites se poursuivaient mercredi matin dans plusieurs villes du sud après l'annonce par l'Arabie saoudite de l'arrêt de ses raids aériens contre des rebelles chiites et leurs alliés, ont indiqué des habitants. Des combats entre factions rivales yéménites se poursuivaient mercredi matin dans plusieurs villes du sud après l'annonce par l'Arabie saoudite de l'arrêt de ses raids aériens contre des rebelles chiites et leurs alliés, ont indiqué des habitants. Des affrontements ont été signalés notamment à Aden, deuxième ville du Yémen, à Taëz, à Dhaleh et à Houta, ont précisé des résidents. Ces combats ont fait des victimes, mais il n'a pas été possible immédiatement d'obtenir un bilan précis. Les affrontements ont opposé des rebelles chiites Houthis aux membres de la résistance populaire qui comprend des combattants favorables au président en exil Abd Rabbo Mansour Hadi et d'autres forces hostiles aux Houthis, ont indiqué des habitants des villes affectées. Mardi soir, la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite a annoncé l'arrêt de sa campagne aérienne lancée le 26 mars contre les rebelles chiites au Yémen, ainsi que le début d'une nouvelle phase politique. Cette annonce a été saluée aussi bien par Washington que par Téhéran. Par ailleurs, six membres présumés d'Al-Qaïda ont été tués dans une attaque de drone contre leur voiture à Moukalla, capitale de la province du Hadramout (sud-est), ont rapporté des témoins. La voiture visée était stationnée près du palais présidentiel de cette ville tombée début avril aux mains des combattants du réseau extrémiste, selon les mêmes sources. Les Etats-Unis sont les seuls à pouvoir disposer de drones dans la région et les attaques menées par ces engins se sont poursuivies au Yémen en dépit du chaos dans lequel est plongé ce pays. Al-Qaïda avait annoncé le 14 avril la mort d'un de ses idéologues, Ibrahim al-Rubaish, dans une attaque de drone américain dans le sud-est du Yémen.