Au CHU Habib Bourguiba de Sfax, c'est le désordre qui règne, en ce moment, après l'annonce, ce lundi 21 septembre 2015, de la démission collective des membres de la commission médicale de l'hôpital. Une situation qui perdure, depuis la nomination d'un nouveau directeur à la tête de cette institution, qui a été déclaré, dès son arrivée, persona non grata, en raison de son statut de militaire. Que se cache-t-il derrière ces protestations ? Surtout si l'on sait qu'aucune partie n'a, jusqu'ici fourni la véritable cause de cette anarchie. Le ministre de la Santé, Said Aidi a été clair à ce propos : la nomination de directeurs à la tête d'établissements hospitaliers publics est du seul ressort du ministère. Said Aidi a même souligné, que la nomination du directeur du CHU de Sfax était irrévocable. Assistera-t-on alors à un bras de fer entre contestataires et ministère de la Santé ? On peut l'affirmer, dès à présent : le principal perdant sera le citoyen et rien que lui.