Encore une fois la loi 52 est pointée du doigt car, encore une fois des jeunes se retrouvent condamnés, leur avenir compromis à cause d'un joint. Une loi souvent jugée trop sévère car au bout d'un an d'emprisonnement, on perd beaucoup de choses : son emploi, ses études et on garde les séquelles de la prison. Les activistes et ceux qui se démènent pour changer les choses revendiquent la réforme de cette loi. A la galerie d'art Ammar Farhat, une action a été mise en place, notamment après l'arrestation et la condamnation de 3 jeunes artistes sur la base de la loi 52. Il s'agit d'une plaque déposée à la Galerie portant la mention « Prisonnier n° #52 ». « Si vous vous sentez concernés par l'injustice qui a frappé nos amis artistes ainsi que toutes les victimes de la Loi n°52, prenez vous en photo avec et postez la. Soyons solidaires. Agissons ensemble pour que cette loi de la honte soit réformée » lit-on sur la page facebook dédiée à l'action. Rappelons qu'ils sont à peu près 7000 à être en prison pour consommation de cannabis.