La première réaction officielle de l'Iran face aux accusations du Maroc lancées contre l'Ambassade de Téhéran en Algérie qu'elle accuse d'être impliquée dans la facilitation de la formation des milices du Polisario, soutenues par l'Iran, par des chefs militaires du Hezbollah, est venue du ministère iranien des Affaires étrangères qui a indiqué que ces « allégations de coopération entre l'ambassade d'Iran et le Front du Polisario sont fausses. » De son côté, l'ambassade iranienne en Algérie a aussitôt publié un communiqué dans lequel elle a catégoriquement nié les accusations marocaines sur ses relations avec les activités du Polisario, sur la base desquelles le Royaume marocain a rompu mardi ses relations diplomatiques avec l'Iran. Le communiqué assure que l'ambassade de la République islamique d'Iran à Alger, confirme « son engagement à exercer son rôle légal et naturel dans la consolidation et l'approfondissement des bonnes relations entre les deux pays frères, l'Iran et l'Algérie« . Par ailleurs, Hezbollah au Liban a nié à son tour les accusations marocaines d'armer et de former les séparatiste du Polisario, indiquant à ce propos : « Il est regrettable que le Maroc se plie aux pressions des Etats-Unis, d'Israël et de l'Arabie saoudite, pour lancer ces fausses accusations. » Hezbollah a poursuivi en disant, dans son communiqué : « le ministère marocain des Affaires étrangères aurait dû chercher un argument plus convaincant pour rompre ses relations avec l'Iran, qui a soutenu et soutien toujours l'affaire palestinien qu'il appuie fermement, au lieu d'inventer de tels arguments. » Le Maghreb arabe serait-il la cible d'une prochaine ‘tourmente' diplomatique et militaire suite à la montée de la tension entre le Maroc et le Front du Polisario ? Source