Le Ministère de l'Intérieur a publié un communiqué relatif à la mort d'un citoyen entré en conflit avec des agents de la police municipale, à Bouhajla : » Suite à la campagne menée par le police municipale de Bouhajla contre l'achalandage anarchique en dehors du marché municipal, le samedi 8 Juin 2019, et devant l'entêtement de l'un des vendeurs de légumes à ne pas se conformer à la décision du conseil municipal tout en poursuivant son commerce hors du marché, les autorités municipales lui ont saisi une balance et l'ont invité de les suivre au poste de la police municipale pour achever les procédures légales. Entre-temps, son frère, âgé de 58 ans, a rattrapé le véhicule de la police municipale, et s'est querellé avec les agents qui l'ont conduit au siège de la police judiciaire du District de la sécurité nationale à Kairouan-sud ; après la consultation du ministère public, ce dernier a ordonné l'ouverture d'un procès verbal judiciaire à ce sujet pour « agression verbale contre un fonctionnaire public ». Le MI ajoute qu'alors qu'il se trouvait au bureau de la Police judiciaire, le frère a perdu conscience et est tombé par terre en présence d'un citoyen qui se trouvait là pour déposer une plainte. Une ambulance a été appelée d'urgence pour le transporter à l'hôpital local de Bouhajla, où il s'est avéré que l'individu avait un dossier de suivi médical pour une maladie cardiaque chronique. Sur ce, a été transféré au service des urgences de l'hôpital Ibn al-Jazzar de Kairouan, mais il est décédé pendant son transfert. Alerté, le procureur général a dépêché aussitôt le premier juge d'instruction au deuxième bureau du tribunal de première instance de Kairouan, accompagné du premier adjoint du procureur pour constater le cadavre du défunt, de procéder aux enquêtes nécessaires auprès des médecins traitants, de prendre les témoignages, de visiter le lieux de l'incident, et de consulter les enregistrements des caméras de surveillance de la brigade. Il est à noter que l'affaire a été confiée à la sous-direction de la lutte contre le crime de la Garde nationale, conformément à un mandat judiciaire délivré par le juge d'instruction chargé. L'enquête est en cours en attendant l'achèvement du rapport final de médecine légale, qui dépend des tests techniques à effectuer sur le stimulateur retrouvé dans le cœur du défunt lors de l'autopsie. » http://