Il va sans rappeler que le budget de l'Etat fût élaboré sur des prix se situant entre 60 et 70 dollars le baril (en moyenne), par le gouvernement de Youssef Chahed, et voilà qu'une aubaine inattendue et probablement inespérée tombe dans les bras du Chef du nouveau gouvernement, Elyès Fakhfakh, celle des répercussions dues à la pandémie du nouveau Coronavirus COVID-19 qui ont provoqué une dégringolade des prix du pétrole Brent et WTI, lesquels ont perdu un tiers de leur prix, le dimanche 8 Mars 2020. Cette chute aurait été provoquée par le Royaume d'Arabie saoudite, faute d'accord avec les membres de l'OPEP+ (l'accord consistait à une baisse de la production pour maintenir la stabilité des prix), selon certains experts, Riyad aurait voulu punir les pays de l'OPEP+, et à leur tête la Russie, prenant ainsi la décision surprenante de baisser les prix de vente de toutes les variétés du brut, vers toutes les destinations. Ainsi, tous les contrats à terme sur le pétrole ont chuté, ce dimanche, de 31%, pour se situer à 31,43 dollars le baril. Le gouvernement tunisien va-t-il « sauter » sur l'occasion pour en bénéficier ??? Nous savons tous que ces aubaines ne durent pas longtemps, et il faut les saisir au temps opportun, sans que la prise de décision soit « retardée par des débats, parfois inutiles, au sein du Parlement« .