Le président de Nidaa Tounes et ex-premier ministre, Béji Caïd Essebsi, est intervenu sur les ondes de Mosaïque FM, pour affirmer qu'il n'a jamais imaginé qu'il allait vivre une situation pareille deux ans après la révolution. Le meeting de Nida Tounes à Midoun, a été interrompu et BCE a imputé la responsabilité de ce qui s'est passé aujourd'hui à Djerba, au ministère de l'intérieur qui a, selon lui, fermé les yeux sur les exactions des partisans d'Ennahdha et des membres de la Ligue de la protection de la révolution. BCE a souligné que le parti Ennahdha est devenu le plus grand danger pour la sécurité des tunisiens et la souveraineté du pays et que les agissements de ses partisans sont dignes de la loi de la jungle, rappelant que le seul acquis de la révolution est la liberté d'expression, un acquis déjà anéanti, a-t-il ajouté, en précisant que 2000 personnes qui assistaient au meeting sont toujours bloquées à l'intérieur de la salle de réunion. Rappelons que les protestataires ont fait irruption dans la salle où se tenait le meeting pour semer la panique, ce qui a poussé les dirigeants du parti à interrompre leur réunion. BCE a indiqué qu'il s'agit de fauteurs de troubles payés pour semer la zizanie et a ajouté qu'il s'agit des mêmes personnes qui ont attaqué le siège de l'UGTT en novembre dernier. Notons qu'un peu auparavant, des habitants de la ville de Djerba ont commencé à protester contre la venue de Béji Caied Essebsi. Le porte-parole de Nidaa Tounes, Ridha Belhaj, a précisé également sur les ondes de Mosaïque, que ceci représente une atteinte à la dignité de l'ex-premier ministre qui a contribué à la transition démocratique. Où va-t-on ainsi… ? Voir la vidéo