La Tunisie vient de perdre encore 4 places en 2013 dans le classement de la ‘'Liberté de Presse 2013'' établi par Reporters sans frontières (RSF), en se retrouvant au 138ème rang. ''La Tunisie (138ème) deux ans après la chute de Ben Ali, perd quatre places, alors qu'elle avait nettement progressé en 2011 (+30 places). Pourquoi? Les agressions de journalistes se sont multipliées au cours du premier trimestre de 2012 ; depuis, les autorités ont entretenu le vide juridique en retardant la mise en oeuvre des décrets-lois régissant les médias. Pratique qui a rendu possible des nominations arbitraires à la tête des organes publics. A souligner le discours le plus souvent méprisant, voire haineux, des hommes politiques envers les médias et professionnels de l'information...'' Nos voisins libyens se retrouvent beaucoup mieux placés que nous, et se positionnent 131ème, gagnant 23 points. Par contre, l'Egypte, même en gagnant 8 places, elle reste toujours mal classée (158ème). L'explication donnée par RSF sur le classement de la Tunisie et de l'Egypte, c'est que plusieurs facteurs, dont «le vide juridique, les nominations à la tête des médias publics, les agressions physiques, les procès à répétition et l'absence de transparence», ont influé sur leurs situations. Lire l'ensemble du rapport en arabe (بالعربية) Voir tout le classement