La crise du gouvernement en Tunisie a été abordée par plusieurs journaux publiés autour de la planète. Le quotidien algérien L'Expression remarque que le premier ministre Hamadi Jbali est à la recherche d'un appui politique à son initiative de former un gouvernement de technocrates. Le premier ministre « se heurte toujours à la résistance de son propre parti » Ennahdha. Mais, le président de l'assemblée constituante Mustapha Ben Jaafar et le président de l'UGTT Houssine Abbassi ont apporté leur soutien à cette initiative. Global Post, un site américain, cite le ministre des affaires étrangères Rafik Abdessalam Bouchlaka. « Si Jbali maintient sa proposition, Ennahdha quitterait le pouvoir » a indiqué Abdessalem selon Global Post. Le site anglophone turc Global bulletin rapporte qu'Ennahdha peut conditionnellement soutenir le nouveau gouvernement de Jebali. Il explique qu'Ennahdha soutiendrait ce gouvernement à condition qu'il inclue des compétences révolutionnaires. Dans un article intitulé « le remaniement ministériel en Tunisie génère une tension politique», le quotidien vénézuélien El Universal note qu'Ennahdha affrontait une crise depuis l'assassinat de Belaid. Le journal italien La Stampa explique qu'une division entre les radicaux et les modérés d'Ennahdha est à l'origine de la crise, soulignant que les efforts de Jbali visent à éviter le danger de la violence. Le quotidien libanais Annahar souligne que Jbali est déterminé à former un gouvernement de technocrates quoiqu'il arrive. Si Jbali cherche à sauver le pays d'un bain de sang, Ennahdha a toujours blâmé une opposition, qui ne recule pas devant la violence, pour les troubles du pays, souligne le New York Times.