Alors qu'on croyait que le CPR s'était solidifié et qu'il s'était rapproché plus du mouvement Ennahdha pour garantir ses arrières, le parti est parti en éclats avec primo la démission de son secrétaire général, Mohamed Abbou, secundo par les autres démissions qui ont été enregistrées. Lazhar Chemli a été le premier à annoncer également sa démission du parti, après Mohamed Abbou, en estimant que le CPR ne respectait plus ses principes ni son règlement intérieur. Samia Abbou, membre du parti et député à l'ANC, a annoncé en début de matinée du lundi 18 février sa démission sur sa page Facebook. Pour sa part, Souhir Dardouri, députée et représentante également du parti du congrès pour la république (CPR), a annoncé sa démission sur sa page officielle Facebook, depuis dimanche 17 février. Face à ce ‘'tralala'' de démissions au sein du CPR, Rafik Abdessalem, dirigeant du Parti Ennahdha et ministre des Affaires étrangères, a indiqué que la démission du secrétaire général du Congrès Pour la République, Mohamed Abbou n'aura pas d'effet sur les positions d'Ennahdha et de ses alliés, le CPR et le mouvement Wafa qui insistent sur la formation d'un gouvernement de coalition composé de politiciens et de technocrates. Que s'est-il donc passé pour que les membres du CPR se disloquent de cette manière en quelques heures ?