Alors que le mouvement Ansar Chariâa avait refusé de demander une ‘'autorisation'' pour tenir son congrès à Kairouan, le même mouvement vient de demander aux autorités d'assurer à ses adhérents un laisser passer pour quitter la ville sans provocations et sans arrestations de la part des agents de l'ordre. Pourquoi donc tout ce ‘'bordel'' (excusez le terme), car si Ansar Chariâa avait formulé une demande officielle au ministère de l'Intérieur pour tenir son 3ème congrès à Kairouan, les choses se seraient déroulées autrement. La demande a été faite par Cheikh Mohamed Khalifa, leader salafiste de Kairouan, auprès du gouverneur de la région.